Avance

La plupart des assurances vie proposent, en cas de difficultés financières, la possibilité de bénéficier d’une avance, correspondant à un prêt, consenti pour une courte durée, et permettant à l’épargnant de se procurer des fonds, sans se trouver dans l’obligation de mettre un terme au contrat ou de procéder à un rachat.

N’étant pas encadré par la loi, les sommes disponibles, dans le cadre de ce dispositif, restent limitées par le contrat signé entre l’épargnant et l’assureur, et correspondent souvent aux recommandations de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances, qui préconise une limite fixée à 80 % de l’épargne placée sur un fonds en euros, et à 60 % de celle investie sur des fonds en unités de compte.

Moins connu que les prêts classiques, cette solution présente l’avantage de proposer des taux d’intérêt moins élevés que les crédits à la consommation, dans la mesure où ceux-ci sont indexés sur le taux d’intérêt moyen des emprunts d’Etat majoré d’un point, leur permettant ainsi de rester inférieur à 6 %. L’attribution de l’avance s’avère être, en plus, bien souvent beaucoup plus rapide que celle d’un prêt traditionnel, dans la mesure où l’établissement prêteur dispose d’une sérieuse garantie, constituée par le contrat d’assurance vie lui-même, et ne procède qu’à de rapides vérifications.

Peu utilisée, l’avance se révèle pourtant être un choix judicieux pour l’épargnant rencontrant quelques problèmes passagers, étant donné qu’elle permet, contrairement à un rachat, de se voir exonéré de toute fiscalité, et de conserver, par conséquent, tout le bénéfice d’un contrat d’assurance vie.